La ville d’Ebolowa dans la région du Sud a été le théâtre d’une initiative majeure dans la lutte contre le paludisme aggravé par le changement climatique.
D’après les informations publiées par le site de l’université de Dschang, le dimanche 19 janvier 2025, Monsieur Ateba Joël Marcelin, a présidé la réunion de lancement d’un projet pilote novateur : un système intelligent d’alerte précoce pour la chimio prévention saisonnière du paludisme. Ce projet pilote, financé par la Fondation Bill et Melinda Gates, sous le parrainage du Ministère de la Santé, plus spécifiquement du Programme national de lutte contre le Paludisme, logé à l’Université de Dschang, s’attaque à un défi de taille : prévenir les ravages du paludisme, qui pourraient causer 550 000 décès supplémentaires en Afrique entre 2030 et 2050 à cause des changements climatiques.
Pour poser les bases de cette révolution scientifique, un atelier s’est tenu du 13 au 19 janvier 2025 à Ndansy Hôtel à Ebolowa, rassemblant enseignants-chercheurs, praticiens, décideurs politiques et experts en communication. Ensemble, ils ont évalué les résultats de la chimioprévention saisonnière 2024 (CPS2024), validé une nouvelle stratégie, revu les outils existants et planifié la mise en œuvre de la CPS2025.
Le professeur Innocent Ali s’est illustré par son leadership dans ce projet ambitieux. « Ce système intelligent d’alerte précoce est une avancée décisive. Il nous permettra de prévoir les périodes critiques, d’adapter nos interventions et de sauver des milliers de vies », a-t-il souligné. Cette initiative place l’Université de Dschang et ses partenaires à l’avant-garde de la lutte contre les effets dévastateurs du climat sur la santé. Elle marque également un pas de géant dans la recherche d’une Afrique plus résiliente face aux crises sanitaires.