L’une des résolutions adoptées lors de la réunion co-présidée vendredi dernier par le Ministre de l’Enseignement Supérieur et le Ministre de la Santé Publique est l’instauration d’un concours national et l’harmonisation des formations pour tous les futurs professionnels de la santé.
À partir d’octobre prochain, les titulaires de diplômes en sciences de la santé délivrés par les Instituts Privés de l’Enseignement Supérieur (IPES) devront passer un examen national d’aptitude, organisé par le ministère de la Santé Publique. Cet examen sera une condition préalable à leur inscription sur le tableau de l’ordre national des personnels médico-sanitaires.
De plus, à compter de l’année académique 2024-2025, l’admission dans ces écoles sera soumise à la réussite d’un concours national. Les instituts de formation devront suivre un programme harmonisé, établi par le ministère de la Santé Publique. Les diplômes d’État délivrés à l’issue des formations seront signés conjointement par le Ministre de l’Enseignement Supérieur (Minesup), en tant que tutelle académique, et le Ministre de la Santé (Minsanté), en tant que tutelle technique.
Cette décision a suscité des réactions parmi les professionnels de la santé. Blaise Mam, titulaire d’une licence en sciences infirmières obtenue dans un IPES, a commenté : « Cette mesure représente un progrès significatif pour l’uniformisation des standards de formation. Elle contribuera à garantir une meilleure qualité des soins en assurant que tous les professionnels suivent un parcours rigoureux et uniforme. »
Issendj Peggy, une jeune infirmière diplômée d’État, a également salué cette nouvelle réglementation : « Je suis ravie de cette décision. Elle renforcera la reconnaissance et la légitimité de notre profession, tout en veillant à ce que les futurs diplômés soient mieux préparés à relever les défis du secteur de la santé. »