La ville de Douala accueille, depuis le 10 mars dernier, l’atelier de capitalisation du projet de Promotion de la Recherche, de l’Innovation et de la Culture Numérique en Afrique Centrale (PRICNAC). Ce dernier permet aux participants de présenter leurs micro-projets.
C’est un vent frais porté par 17 micro-projets innovants qui souffle sur la capitale économique du Cameroun depuis le 10 mars 2025. Jusqu’au 14 mars, Douala rassemblera des porteurs de projets venus de différents pays d’Afrique centrale, notamment du Tchad, de la RDC et du Cameroun pour mettre en avant l’innovation et la culture numérique dans la sous-région. La clôture du projet PRICNAC repose sur 17 micro-projets, parmi lesquels le projet E-Entrepreneuses, le projet de Lean Innovation Numérique en Afrique Centrale (Clinac), celui de Dissémination des Innovations pour le Développement durable en Zone Rurale (ProDiDeZR), le Hub numérique d’accompagnement des Femmes dans la valorisation des déchets (HubNaFEVAD), le projet de Développement des Equipements Agricoles Intelligents (PDEAI) et le CivTech au service de la gouvernance locale (OpenGovLoc), entre autres.
Les différents travaux en atelier du projet PRICNAC ont été centrés sur quatre points principaux : la pérennisation des projets, les bonnes pratiques pour réussir les projets, qui passent par l’identification et l’implication des parties prenantes, la question de la capitalisation des résultats et les leçons apprises à l’issue du projet. Le projet PRICNAC vise à valoriser les projets innovants et à assurer la durabilité des projets innovants. C’est dans cette optique que le Directeur régional de l’Agence Universitaire de la Francophonie et des Grands Lacs, Alain Kiyindou, a rappelé la plus-value de cet atelier de capitalisation. « Ce projet, avait pour but de soutenir la recherche, l’innovation et la culture numérique dans la sous-région. Et nous sommes quasiment au terme du projet. Et ces journées de capitalisation, ont pour but de faire le bilan sur ce qui a été fait jusque-là. Mais surtout de pouvoir identifier les bonnes pratiques qui ont été menées, de façon à pouvoir les disséminer et de pouvoir mettre un plan de pérennisation qui permet à ce que ce genre d’initiative puisse perdurer », a-t-il expliqué.
Tout au long de ces travaux, les participants n’ont pas manqué de relever les points positifs observés pendant l’élaboration du projet, notamment la mise en commun des porteurs de projets pour une synergie d’idées, un impact positif sur les femmes rurales et la qualité de l’équipe de recherche. Cependant, des difficultés ont également été soulignées, notamment le manque d’élaboration des plans de pérennisation des projets, le manque de pilotage des micro-projets, l’indisponibilité de la connexion internet, une durée d’élaboration de projet trop réduite et un suivi de projet assez limité. Cet atelier, qui s’achève le 14 mars, a été une véritable opportunité pour les porteurs de projets de faire connaître leurs projets, mais aussi de trouver des stratégies pour pérenniser ces derniers pour la suite.