Les talons commandés, les tissus achetés et les travaux entamés devront attendre la prochaine session de rattrapage.
Vendredi a été une salle journée pour les recalés l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et la communication (Esstic). « J’ai mal », se lamente une étudiante de journalisme 3. Avant d’ajouter « j’avais pourtant tous validés ». Le stage à peine terminé, sa camarade de la même classe était très avancée dans le sa réalisation professionnelle en télévision. Se voyant déjà alors devant le jury, elle a passé la commande d’une chaussure compensée. « Même pour l’organisation de la soutenance, j’ai donné l’argent du pagne », raconte l’étudiante désemparée. Entre ses mains, elle dispose toute de même d’une dernière balle du chérif avant de consommer son échec. « J’ai fait un requête. Je prie Dieu qu’elle aboutisse », espère-t-elle.
Ce jour-là, le top management de l’Esstic a rendu public le bilan provisoire de l’année académique écoulée. Les listes affichées au babillard de l’école sont restées fidèles à leur tradition. Des admis aux niveaux supérieurs, des autorisés à soutenir et des recalés.
En classe de journalisme niveau trois par exemple, sur près de 120 étudiants anciens et nouveaux, seuls 81 sont autorisé à soutenir. Dans une note publiée en fin de semaine dernière, la directrice de l’Esstic, le Pr Alice Nga Minkala, a arrêté le délai butoir du dépôt des travaux pour les soutenances. « La date limite de dépôt des travaux de fin de formation est fixé au 04 novembre 2022 à 15h30 », peut-on aisément lire sur le communiqué.
En effet, Il y a des cases que l’étudiant doit cocher, pour soutenir une licence à l’Esstic. La première et à coup sûr, la plus redoutée, c’est de valider toutes les unités d’enseignements au programme du cycle licence. Une épreuve « pas facile conclut », reconnait un ancien pensionnaire. Le cap est à présent mis sur le dépôt et la soutenance des travaux.