Le directeur adjoint chargé des Études à l’ESSTIC et conseiller à la rédaction du journal l’Étudiant félicite l’équipe de production de cette publication pour avoir tenu le pari jusqu’à la parution du 100è numéro.
Quelles sont vos impressions à propos du journal l’Étudiant au moment où celui-ci célèbre son centième numéro ?
Il faut déjà à féliciter l’équipe du journal puisqu’avec les difficultés que connait le monde des médias en général et celui de la presse écrite en particulier, mettre en place un projet et atteindre le centième numéro n’est pas donné. Moi je félicite l’équipe qui travaille à la production au jour le jour de cette publication qui atteint aujourd’hui sa centième parution.
Quel bilan pouvez-vous faire en tant que conseiller à la rédaction du journal l’Étudiant ?
Le bilan doit être à mon avis fait par l’équipe du journal l’Étudiant elle-même. Faire le point sur ce qui a marché ou n’a pas marché. Pour ce qui a marché, renforcer davantage les acquis et pour ce qui n’a pas marché, corriger et changer la manière de faire pour voir si ça peut marcher mieux et ce n’est que de cette façon qu’on peut faire le bilan. Mon point de vue est extérieur puisque je ne peux donner que des conseils dans la mesure où je ne prends pas part aux conférences de rédaction pour la collecte.
Êtes-vous satisfait du chemin parcouru jusqu’ici par le journal l’Étudiant ?
Comme je l’ai dit plus haut, ce n’est pas à moi de donner le point de vue mais à l’équipe elle-même de le faire. Si on s’en tient à la périodicité qui n’a pas été arrêtée dès le départ, on n’a pas dit si c’était un quotidien, un hebdomadaire ou un bihebdomadaire, donc la périodicité du journal L’étudiant a varié avec le temps et étant déjà au centième numéro et comme son nom l’indique L’étudiant, je n’ai jamais été avare de conseils. Chaque fois que j’ai été sollicité pour les conseils, j’ai répondu présent et à ce titre tout n’a pas été de tout repos pour le chemin parcouru. Il faut déjà dire qu’ils se sont tus à la tâche et ont tout fait pour que la parution du journal ne s’arrête pas et tout cela c’est un bon chemin parcouru.
Pouvez-vous encore encourager ou soutenir d’autres projets de cette nature ?
Chaque fois que je suis appelé à donner l’avis sur un projet qu’on me présente et pour lequel on sollicite mon conseil, je l’ai toujours fait autant pour les étudiants actuels ou pour les anciens étudiants qui travaillent déjà et qui me sollicitent. Je n’ai pas manqué de leur donner mon avis.
Quels sont aujourd’hui vos conseils à l’endroit de l’équipe qui porte le projet du journal L’étudiant ?
Je redirai ce que j’ai dit tout à l’heure à savoir, quand on entre dans cette école on a une ambition et si on a un projet comme celui-là dans le monde des médias en général et de la presse écrite en particulier, il faut tenir. Quand vous prenez rendez-vous avec les lecteurs, il faut le respecter. Chaque jour qui passe, si vous respectez ce rendez-vous là, c’est déjà un pari gagné. Aussi, la presse n’est pas un domaine où on vient pour s’enrichir. Pour ceux qui se sont essayés en matière d’investissement, quand vous investissez dans la presse, il faut attendre plusieurs années parfois cinq ans et même plus pour voir un retour sur investissement. Mais avant d’arriver à un retour sur investissement, il faut tenir. Si quelqu’un veut vite gagner beaucoup d’argent, il ne vient pas dans la presse car dans ce domaine, il faut s’armer de beaucoup de patience puisqu’on y traite des idées et des opinions et le retour sur investissement n’arrive qu’après.