Le mercredi 29 janvier 2025, le groupe de conférence académique Ôdace a organisé une conférence sur les enjeux du schockvertising dans la publicité, à l’École Supérieure des Sciences et Techniques de l’Information et de la Communication (ESSTIC).
Sous le thème « Schockvertising : Bad buzz ou coup de génie ? », cette rencontre a réuni étudiants, enseignants, ainsi que des professionnels du domaine de la communication, dont le Directeur de l’ESSTIC le Pr. François Marc Modzom ; le Pr. Alain Assomo, Secrétaire général de l’ESSTIC et Chef de département de publicité. Parmi les panélistes invités, figuraient Chedjou Kamdem, éducateur et formateur en community management ; Kisito Ngankak, Directeur des médias privés et de la publicité ; Charly Despoté, expert en marketing et communication stratégique ; et Viridiana Lomé, experte en digital marketing chez Ok Foods. L’échange a été modéré par Robert Pascal Bassassa, communicant.
Les panélistes ont abordé quatre points essentiels autour du schockvertising. Tout d’abord, Chedjou Kamdem a expliqué les généralités du schockvertising : « A travers cette expression on utilise des images, des messages ou des mises en scène provocantes. L’objectif est de créer un impact fort, souvent en suscitant la surprise, le malaise ou même la controverse, afin de marquer les esprits et d’assurer que le message soit mémorable. La première chose qu’il faut comprendre dans cette définition, c’est qu’on va se servir du choc pour attirer l’attention », a-t-il précisé. Kisito Ngankak a ensuite abordé la réglementation du schockvertising au Cameroun, soulignant l’importance de protéger les jeunes, les personnes vivant avec un handicap, de respecter les valeurs traditionnelles.
La conférence a été ponctuée de moments d’échanges fructueux entre les panélistes et le public. La session de questions-réponses a permis aux étudiants et jeunes professionnels d’interroger les intervenants sur l’impact et les enjeux du schockvertising. Les discussions ont démontré que cette pratique peut avoir des effets aussi bien positifs que négatifs, et qu’il n’y a pas que du mauvais dans le schockvertising, à condition de l’utiliser de manière réfléchie. En somme, cette conférence a permis d’éclairer le public sur les subtilités de cette forme de publicité provocatrice, de ses enjeux et de ses limites dans un contexte local et international.