Cette auteure est une figure de proue dans le monde journalistique et culturel camerounais. Elle œuvre sans relâche pour mettre en valeur le patrimoine et l’histoire du Cameroun, son pays d’origine. Maguybel incarne la passion pour la culture traditionnelle et l’éducation. Ses intérêts pour la lecture, la musique, le cinéma et les voyages nourrissent son engagement envers la diversité culturelle de son pays. D’où la parution de ces deux œuvres captivantes « Réseaux hostiles et Illusion du bonheur » qu’elle nous dévoile.
Vous êtes une passionnée de lecture. D’où vous vient cet amour prononcé pour la littérature ?
C’est une passion. Surement mon destin, chacun de nous nait avec une mission à accomplir sur terre. Je pense que c’est un don que le seigneur m’a confié divinement. A côté de ça, je prends beaucoup de plaisir à lire. Ça m’inspire, ça me cultive d’avantage, je m’instruis sur les choses de la vie. Pour moi lire et écrire c’est exister.
Aujourd’hui vous êtes l’auteure de deux ouvrages dont vous êtes certainement fière, « Réseaux hostiles et Illusion du bonheur ». L’un est un essai et l’autre un roman. Comment votre style et votre approche littéraire se manifestent-ils dans ces deux ouvrages ?
Il n’y a qu’à lire ces deux ouvrages pour comprendre la profondeur des mots utilisés. Ces 2 livres vous font voyager. C’est un travail de recherche, j’essaye de partager mon expérience aux autres à travers les lignes de chaque de mes œuvres. Mes voyages dans le monde m’ont permis de rencontrer des personnes de différentes cultures et je pense que me suis inspirée d’eux en quelque sorte. Ma formation en journalisme m’a d’une certaine façon aidée a développé un style qui est le mien simple mais en même épuré pour que tout le monde puisse comprendre de façon aisée ce que je dis dans mes œuvres.
Quels sont les thèmes communs qui traversent les deux œuvres ?
Dans ces deux ouvrages, l’amour, la solitude, la valeur humaine, les priorités de la vie. Je présente les effets néfastes des violences verbales, de la diffamation, de la haine, la désinformation. Ce sont des maux qui minent au quotidien notre société. Les deux ouvrages offrent une plongée dans les thématiques contemporaines captivantes. « Réseaux hostiles » explore les méandres des interactions sociales à l’ère du numérique tandis que « Illusion du bonheur » invite le lecteur à questionner les notions traditionnelles liées au bonheur.
Quels sont vos espoirs pour les lecteurs qui découvriront vos ouvrages ?
J’ai espoir que ceux qui liront mes œuvres devront changer positivement. Que les gens soient moins agressifs sur les réseaux sociaux. Mais qu’ils valorisent plus les leurs au lieu de les vilipender. Qu’ils utilisent les réseaux sociaux pour véhiculer des messages de réconfort, d’amour, pour les autres. Que le véritable bonheur c’est dans les petites choses que nous négligeons au quotidien.
Avez-vous un message pour les jeunes écrivains qui souhaitent suivre vos traces ?
Beaucoup lire, être patients et surtout passionnés. Que ce soit une passion pour eux et non un moyen de rechercher le gain. Tout le monde ne devient pas forcément riche parce qu’il a écrit des livres. Ils doivent également bien mûrir leurs projets, choisir les bonnes thématiques qui peuvent accrocher, fréquenter les autres auteurs pour s’inspirer d’eux.
Des projets littéraires à venir ?
Oui j’ai 02 ouvrages en plus déjà achevés sur « l’amitié et nos jours » et sur « la motivation personnelle » qui paraitront bientôt. Mais avant, j’attends faire promotion de mes deux premiers ouvrages « Réseaux hostiles et l’Illusion du bonheur » dans plusieurs pays en Afrique et ici en Europe ou je réside. Je ferais le tour des médias et des séances de dédicaces dans les moins à venir.