Avec quelques œuvres à son actif, la jeune écrivaine dépose sur les pages de ses ouvrages, les réalités de la vie observées dans notre société actuelle.
Belinga Mvogo Brigitte Maguybel Caron est une figure de proue dans le monde journalistique et culturel camerounais. Aussi loin qu’elle s’en souvienne, elle a toujours été passionnée par la lecture. Son amour pour l’écriture, elle le cultive depuis son enfance. Enfant, elle baigne dans une famille où le goût de la lecture est savamment instillé par ses parents. Après des études en journalisme sanctionnées d’un diplôme, cette amoureuse du travail bien fait est la directrice de publication d’Alamba Magazine et promotrice culturelle engagée.
C’est une dame fortement attachée à sa culture, car elle œuvre sans relâche pour valoriser le patrimoine et l’histoire du Cameroun. Belinga Mvogo Brigitte Maguybel Caron est née un 23 novembre 1983 à la maternité d’Obala. L’éducation qu’elle a reçue dès son enfance et sa foi inébranlable au Seigneur guident ses actions au quotidien. À travers ses activités au sein de son Association HDC « Histoire du Cameroun » et « Rosa Fait le Cinéma », Maguybel incarne la passion pour la culture traditionnelle et l’éducation. Ses intérêts pour la lecture, la musique, le cinéma et les voyages nourrissent son engagement envers la diversité culturelle de son pays. Passionnée de littérature, elle a publié le 23 avril 2023 sur le marché camerounais deux ouvrages captivants et passionnants, et effectué dans la foulée sa première dédicace le 13 août 2024 à la Fondation MUNA à Yaoundé. Son ouvrage intitulé « Réseaux Hostiles » est un miroir qui explore le phénomène de la cyberhaine, mettant en lumière les diverses formes de harcèlement en ligne, la propagation de la désinformation et les attaques contre des individus ou des groupes sur Internet. L’auteur examine dans les moindres détails les conséquences néfastes de la cyberhaine sur les victimes, la société et la démocratie.
Après avoir mis à nu cet épineux problème, Maguybel propose des solutions pour juguler ce fléau qui étend un peu plus ses racines. En analysant les mécanismes de la haine en ligne et en soulignant l’importance de la responsabilité des plateformes numériques et des gouvernements, le livre encourage à prendre des mesures concrètes pour lutter contre ce problème croissant dans notre société connectée. « L’Illusion du Bonheur » quant à lui est un roman qui dépeint la vie de riches et célèbres personnages qui semblent mener une existence idyllique, mais qui sont en réalité confrontés à des difficultés et à un profond malaise intérieur. À travers une série d’événements et de rencontres, ces personnages réalisent peu à peu que la richesse et la célébrité ne garantissent pas le bonheur véritable.
Au contraire, ils découvrent que leurs vies sont empreintes de solitude, de vide émotionnel et de désillusions. Les protagonistes sont forcés de faire face à la réalité de la vie, à leurs propres faiblesses et à leurs erreurs passées, ce qui les amène à remettre en question leurs priorités et leurs valeurs. Finalement, le roman explore le thème universel de la recherche du bonheur authentique au-delà des apparences et des illusions superficielles de la réussite sociale. La jeune femme de 41 ans n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. Elle ambitionne de devenir conférencière plus tard, pour faire le tour des universités et des écoles en Afrique et sensibiliser les étudiants à la cyberhaine et aux différents thèmes abordés dans ses livres.