En marge de sa conférence dédiée à la présentation des rôles-modèles aux jeunes étudiantes organisée le 20 novembre à l’hôtel Hilton de Yaoundé, Marie-Victoire Vénus-Ploton, nous livre dans cet entretien sur les contours de cette initiative.
Vous avez réuni de nombreuses étudiantes pour assister à cet échange. Quel était l’objectif recherché ?
L’objectif est simple, connecter cette jeunesse aux réalités. C’est une démarche complémentaire de leur formation en cours. A travers cet événement, nous luttons contre le chômage. C’était l’occasion pour nous de leur dire, qu’un certain nombre de solutions, d’arsenal, de dispositifs réglementaires sont mis sur pieds par le Gouvernement et les ONG pour les accompagner dans leurs différents projets.
La causerie éducative a effectivement eu lieu avec ces jeunes. C’est quoi la suite ?
En réalité, les débats sont enregistrés pour diffusion sur l’ensemble du territoire dans une démarche d’équité. A cet effet, nous avons mis en face de ces jeunes des rôles-modèles camerounais qui leur parlent des défis à relever pour le Cameroun de demain et donc participer à ce développement dont nous avons tant besoin. Nous les accompagnons au quotidien pour réaliser leurs projets.
Cette initiative vise à surmonter quels défis ?
Cette initiative est au service de la compréhension des quatre piliers de la SND30 comme la nécessité de la transformation structurelle de l’économie et du renforcement du capital ou une gouvernance adaptée à la mondialisation et au digital.
La présence des rôles-modèles lors de cette causerie a-t-elle eu l’effet recherché auprès de ces jeunes ?
Effectivement nous sommes satisfaits du résultat. Lors de la phase questions-réponses beaucoup ont posé des questions. Et à la fin de l’évènement, elles étaient nombreuses à échanger avec ces rôles-modèles pour davantage avoir de conseils. Tous ces rôles modèles ont édifié ces jeunes sur leur parcours. Elles ont surtout intégré le fait qu’en réalité, l’avenir du Cameroun est entre leurs mains et qu’il y a beaucoup d’opportunités dans toutes les régions du Cameroun, avec la mise en œuvre de ce qu’on appelle les zones d’économies spéciales, (ZES). Mais nous leur avons aussi dit qu’elles doivent travailler sur la digitalisation car, c’est la clé du développement.