Le doctorant de 25 ans à l’Université de Dschang est en course pour la présidence de la Cellule des Elèves et Etudiants des Arrondissements de Bafia (CEABAF).
Depuis quelques temps, Jean Louis Mbang A Mbang chérit un rêve. Celui de voir une CEABAF « plus dynamique, plus conquérante, plus attrayante » dans le but d’amener les « jeunes étudiants de Bafia à contribuer au développement de leur localité ». Oui, c’est ce qu’il voudrait.
Face aux difficultés rencontrées par son association, le jeune homme n’a pas pu rester insensible. Pour changer la donne, il a présenté sa candidature afin de prendre les rênes de la Cellule des Elèves et Etudiants des Arrondissements de Bafia (CEABAF). Agé de 25 ans, Jean Louis Mbang A Mbang a poussé son premier cri le 9 janvier 1998 dans la ville de Bafia.
La belle cité du département du Mbam-et-Inoubou n’est donc pas un secret pour lui. Il y a fait ses classes primaires et secondaires, avant de prendre la route pour la capitale politique, Yaoundé. Là-bas, il s’inscrit à l’Université de Yaoundé II-Soa et devient étudiant en Faculté des Sciences juridiques et politiques. A Yaoundé, Jean Louis a étudié jusqu’en Master.
Il est à ce jour titulaire d’une Maîtrise en Sciences politiques et doctorant PhD en Socio-anthropologie politique. Intéressé par les questions liées aux femmes, il se penche sur le sujet de recherche : l’implication des femmes militaires et civiles dans les processus de maintien de la paix et de la sécurité au Cameroun. C’est donc le fruit de six années d’apprentissage en gestion de la cité que M. Mbang A Mbang veut mettre à la disposition de la Cellule des Elèves et Etudiants des Arrondissements de Bafia.
Celle-ci est en proie à de nombreux problèmes : l’absence de siège social, le manque de visibilité et de communication sur l’association et une faible planification des projets et activités de développement réalisables dans les arrondissements de Bafia. Jean Louis Mbang A Mbang veut prendre le taureau par les cornes.
Pour cela, il promet entre autres de « construire un siège local à la CEABAF à Bafia (sous fonds internes et avec l’appui des partenaires), de doter la CEABAF en matériels informatiques (ordinateurs) pour la formation des jeunes de leur localité à la maîtrise des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC), d’augmenter la visibilité de l’association sur les réseaux sociaux et dans les médias… ».