Les groupes ethniques du Cameroun se distinguent par des pratiques culturelles uniques. Les Bamiléké de l’Ouest honorent leurs ancêtres lors des cérémonies funéraires « Kutieu », avec des danses, des chants et des offrandes. Ils valorisent l’éducation des jeunes à travers des sociétés secrètes comme le « Kougang » et utilisent des trônes royaux et des masques dans leurs rituels. Les Bassas du Littoral et du Centre célèbrent le mariage traditionnel lors du « Mbom » et organisent la fête du « Ndog Biang » en l’honneur des ancêtres. Ils initient les jeunes hommes à travers des rites marquants. Les Beti, du Centre et du Sud, rendent hommage à leurs ancêtres et pratiquent des rites de purification après des événements comme un décès. La danse du « Mevungu » invoque la fécondité et la protection.
Les Douala du Littoral organisent des rites maritimes pour bénir la mer et assurer des récoltes abondantes. Le « Ngondo », leur festival annuel, communique avec les ancêtres à travers des rites sur le fleuve Wouri. Les Peuls du Nord célèbrent la fête de l’élevage (Bororo) et initient les jeunes garçons au passage à l’âge adulte. Les Bamoun de l’Ouest préservent leurs traditions à travers le festival « Nguon » et les rites royaux du sultanat de Foumban. Les Kirdi du Nord célèbrent la récolte et les mariages par des danses et des chants, tout en pratiquant des rites d’initiation. Les pygmées Baka du Sud-Est associent la forêt sacrée à des rites de protection des esprits et recourent aux chamans pour guérir à l’aide de plantes. Toutes ces pratiques culturelles démontrent la force et la richesse de la culture camerounaise dans son ensemble.