Produit par Eva Mballa, c’est un projet d’investigation produit au risque de sa vie et celle de son équipe aux cotés des hommes du Bataillon d’intervention rapide. Ce documentaire à renforcer la crédibilité de la maison de production Season Media.
En immersion au cœur du concept « armée-nation ». C’est en résumé le but de l’audacieuse expédition menée par l’équipe de Season Media. Eva Mballa, la fondatrice de cette boîte de communication, de production audiovisuelle avec une web radio et TV, mais aussi un site d’information créé en juin 2023, est allée avec le Bataillon d’intervention rapide (BIR) au plus profond des zones de conflits au Cameroun.
Des territoires de l’Extrême-Nord menacés par la présence de Boko Haram à ceux du Nord-Ouest et du Sud-Ouest baignant dans la torpeur imposée par les séparatistes, Eva Mballa et ses collaborateurs ont vu, ressenti et même touché les réalités de ces différentes missions du BIR. « Je veux mettre à nu les conflits que nous avons dans notre pays, en allant tous les deux mois dans différentes localités du pays où je passe quelques jours avec les éléments du BIR. Nous nous trouvons au centre de leur quotidien et de ces guerres », rappelle Eva Mballa.
Fruits de ces voyages, des documentaires de 55 mins. A découvrir sur les plateformes numériques de Season Media (application et réseaux sociaux) et en diffusion sur prc tv, canal 2 et crtv, pour tenir la main aux téléspectateurs à Bakassi, en faire des témoins des prodiges de l’armée dans l’opération « Alpha » dans le Grand-Nord, ou encore leur faire comprendre l’implication des forces armées dans des villes comme Kumba.
L’objectif d’Eva Mballa est de contribuer au développement de son pays le Cameroun, d’accompagner médiatiquement l’armée, de promouvoir la politique du chef de l’Etat sur le maintien de la sécurité nationale. « Je veux en tant que femme et jeune, faire quelque chose de différent, de décalé », assure celle que le journalisme de guerre attire comme un aimant. Se retrouver à grimper des tranchées dans l’obscurité à 2h du matin à la frontière avec le Nigeria ou être coincée dans une prise d’otages pendant cinq heures à se partager une bouteille d’eau à sept, Eva Mballa n’a pas froid aux yeux.