Depuis son adolescence, Angèle Audrey Ekollo rêve de contribuer de façon significative au développement du Cameroun. Après deux ans dans la finance, elle s’engage en 2020 dans une nouvelle aventure avec Acquaki.
Acquaki est une start-up portée vers un modèle d’économie sociale et solidaire, spécialisée dans la production et la transformation de poissons. Basée à Dibombari, une localité rurale du Cameroun, la jeune entreprise souhaite contribuer à la création de la valeur en milieu rural tout en répondant à des besoins concrets du marché, dans le domaine de la production et de la transformation du poisson. Elle offre à sa clientèle des poissons frais et des poissons fumés, que l’on peut trouver dans les grandes surfaces et les marchés classiques. Pour atteindre cet objectif, l’entreprise peut compter sur une équipe dévouée, majoritairement composée de femmes, dont des déplacées issues de la crise sécuritaire dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest du Cameroun.
Acquaki ambitionne d’industrialiser la production et la transformation du poisson dans les 10 prochaines années et de créer un cluster 100% féminin de production et de transformation de poissons dans la localité de Dibombari, et se réjouit de l’accompagnement du projet « Start-up 237 : 100 projets made in Camer ». Le projet Start-up 237 a mis à la disposition des 100 start-ups un fond d’accélération et un coaching visant à les faire passer à l’échelle. En Plus du mentorat, l’entreprise a bénéficié à ce jour d’une dotation d’équipements pour un montant global de 10 000 Euros. Il s’agit plus précisément de : 15 bacs en bâche de 5 m3 pour le grossissement de poissons, d’un plateau technique d’écloserie pour la production d’alevins. Ces équipements vont lui permettre de devenir autonome en termes d’approvisionnement en alevins et réduire ainsi de 30% le coût de production du poisson frais, de multiplier par deux les capacités de production de poissons, donc passer à une production de 40 tonnes par an d’assurer la mise en place progressive de notre cluster 100% féminin grâce à la mise en place du maillon alevinage (écloserie), indispensable et hautement stratégique. Grâce à ces équipements, la start-up va pouvoir employer cinq personnes supplémentaires et en priorité des femmes et des jeunes filles rurales. Le gain de croissance et de compétitivité que les équipements reçus vont accorder à ce projet sont précieux pour la pérennité et la réalisation de cette mission tant économique que sociale dans la contribution, à la souveraineté alimentaire de l’Afrique et dans le domaine de l’émancipation des femmes et jeunes filles en zone rurale.