Une rencontre s’est tenue le 14 avril 2025 entre le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Joseph Lé, et les représentants syndicaux regroupés au sein du COREC avec pour objectif d’examiner les modalités de mise en œuvre du statut particulier des enseignants.
L’espoir renaît peu à peu chez les enseignants. En effet, la concertation organisée le lundi 14 avril dans les locaux du MINFOPRA, avait pour objectif d’examiner les modalités de mise en œuvre du tant attendu statut particulier des enseignants, ainsi que d’en évaluer la faisabilité. Cette rencontre constitue une étape décisive dans le long processus de revendication engagé depuis plusieurs années. Cette fois encore, les enseignants saluent les efforts du gouvernement, tout en appelant à davantage de rapidité et de clarté. « Nous sommes contents de voir que les problèmes du statut tiennent au gouvernement à cœur. Le processus avance, des petits pas encourageants, mais il y a encore du chemin à parcourir », a déclaré Roland Assoah, secrétaire général de la coordination du COREC.
Parmi les six points inscrits à l’ordre du jour, deux enregistrent des avancées notables. D’une part, la signature de la convention collective pour le secteur privé de l’éducation; d’autre part, la mise en œuvre du statut particulier pour les enseignants du secteur public. Ces deux dossiers des luttes syndicales, pourraient transformer durablement les conditions de travail et de vie des professionnels de l’éducation. Cependant, malgré cette dynamique positive, les syndicats restent prudents. Comme le souligne Roland Assoah, « les autres points restent encore dans le flou total ». Ainsi, une nouvelle réunion du collectif est prévue le 18 avril afin de faire le point sur les engagements du gouvernement et de décider de la suite à donner à leur mouvement. Par conséquent, le mot d’ordre de grève annoncé pour le 21 avril n’est pas encore levé.
Du côté du gouvernement, l’engagement semble ferme. Une nouvelle rencontre est prévue ce mercredi 16 avril entre les deux parties, cette fois pour aborder la question du Forum national de l’éducation. Autrement dit, le processus est bel et bien en marche. Et si les espoirs exprimés se concrétisent, le statut particulier des enseignants pourrait enfin devenir une réalité.