Le projet de formation « Les Entretiens de l’Excellence » développé par Marie-Victoire Vénus-Ploton a déployé́ un point de rencontre entre jeunes et professionnels, le mercredi 26 février 2025 à l’hôtel Franco de Yaoundé.
L’association « Les Entretiens de l’Excellence » a le regard porté sur le futur de la jeunesse camerounaise. Elle a pour ambition d’aider les jeunes, élèves et étudiants, à explorer leur avenir professionnel dans les yeux de spécialistes de divers secteurs du domaine. La philosophie de cette plateforme est simple et déjà connue. Des intervenants bénévoles, universitaires, chefs d’entreprise ou salariés, entre autres, viennent présenter leur parcours inspirants à cette jeunesse déterminée à s’autonomiser.
Des expériences inspirantes, avec pour objectif d’amener ces jeunes à se dépasser, à oser, à devenir des acteurs du développement et non pas des consommateurs, à maintenir les efforts pour atteindre leurs buts professionnels, peu importe leur handicap. Pour l’association chapeautée de main de maître par Victoire-Vénus-Ploton, il était question de faire comprendre à cette jeunesse que même les personnes atteintes d’un handicap visuel ou non peuvent contribuer au développement du pays.
C’était également l’occasion de leur faire prendre conscience des actions que mènent au quotidien le ministère de la jeunesse et de l’éducation civique par le biais de différents mécanismes, l’importance également pour eux de souscrire à la carte jeune biométrique « Jeunes » et du programme PRONEC-RÉAMORCE, dont elle est l’ambassadrice. C’est en somme cette vision que Marie-Victoire Vénus-Ploton, présidente et fondatrice de l’association « Les Entretiens de l’Excellence », et son équipe, sont venus dévoiler aux jeunes présents le mercredi 26 février dernier à l’hôtel Franco de Yaoundé.
La rencontre, qui connaît à ce jour une nouvelle édition après celle de novembre 2024, s’est déroulée en présence de nombreux jeunes du Centre de formation professionnelle Mabreuf et des représentants des ministères partenaires à l’événement, tels que la recherche scientifique, le MINJEC, le MINPROFF. Comme le reconnait, l’initiatrice de l’événement, cette plateforme vise à autonomiser les jeunes.
« Lorsqu’on réunit les jeunes, en général, on constate qu’on ne leur apprend rien. Eux-mêmes ont beaucoup de compétences qu’ils arrivent à mettre en œuvre, et c’est ce sur quoi on est en train de travailler avec eux. En réalité, ce qui compte justement dans ce programme qui s’appelle « Futures du Cameroun », ce sont les jeunes qui sont en capacité de préparer le Cameroun de demain. D’abord, parce qu’il faut leur rappeler que la formation est essentielle, et aussi leur dire qu’il y a un certain nombre de règles à respecter et un certain nombre d’accompagnement qui est mis sur pied par les ministères en charge de la jeunesse et de l’éducation pour qu’ils puissent construire le Cameroun de demain. », A-t-elle indiqué face à la presse.
Afin d’atteindre lesdits objectifs, les invités présents étaient porteurs de message à l’endroit de cette jeunesse qui s’est massivement mobilisée. Pour Ndiwane Joseph, Chef de section de l’Observatoire national de la jeunesse, « Face à la relance économique de notre pays, la participation des jeunes est importante pour accélérer cette croissance là, et en plus de cela, joindre les efforts de cette jeunesse à celui du chef de l’État au travers des projets gouvernementaux, je pense que chaque jeune pourra trouver son compte et adhérer. La carte jeune aussi est un outil mis en place par le MINJEC qui permet à ce que le jeune lui-même puisse accéder à beaucoup de programmes ou de formations gratuites, parfois financées par l’État. », A-t-il expliqué.
Pour M. Rodrigue Foé, représentant du MINRESI. Pour M. Rodrigue Foé, représentant du MINRESI, le message était double : la présentation des actions que le ministère de la recherche scientifique met sur pied en termes d’innovation jeune et le récit de son parcours jonché d’embûches jusqu’à ses différentes nominations a tenu en haleine les nombreux présents pour la circonstance.