Le 06 décembre 2024, les étudiants sortant de l’ESSTIC étaient appelés à déposer leurs travaux de fin de formation. Un jour de dépôt marqué par des dernières retouches des travaux, des impressions et le stresse d’être prêt le jour dit.
Le jour du dépôt des travaux est souvent un moment redouté par les étudiants, une date qui marque la fin d’un marathon de 3 années de formation. L’atmosphère qui a régné dans les locaux de l’ESSTIC le vendredi 06 décembre était électrique, mélangé à de l’anxiété, du soulagement et de la frustration pour certains. Dès les premières heures de la journée, les secrétariats bureautiques du campus étaient bondés d’étudiants. Malgré les nombreuses semaines de préparation laissées par l’administration aux étudiants, le temps leur a filé entre les doigts. « Je ne suis pas prête. Il me manque encore quelques petites choses à arranger. Mais je ne pense que d’ici 15 h, j’aurais totalement fini, puis déposer mes travaux à temps », déclare Ségolène Lipoth, étudiante en journalisme. Les problèmes d’impression font également partie des aléas de cette journée. Le bruit des imprimantes qui crachotent, des feuilles coincées, des cartouches d’encres à sèche ou les coupures de courant, sont les soucis qu’ont rencontré les étudiants. « J’ai attendu deux heures pour imprimer mon rapport de stage et mon dossier technique, parce que la machine s’est arrêtée de fonctionner. C’est très stressant », indique Carole N. étudiante en Publicité. Ces mésaventures renforcent encore l’inquiétude ambiante, rendant la tension presque insupportable. Pour certains, le jour du dépôt rime aussi avec des choix difficiles. Des étudiants qui n’ont pas réussi à finaliser leur travail à temps se retrouvent dans une situation délicate, craignant un échec. A la fin de la journée, une fois les travaux remis, les cœurs s’apaisent et la pression redescend. Certains étudiants ont même célébré le dépôt de leurs travaux autour d’un pot, tandis que d’autres, épuisés, ont regagné leur domicile car le plus dur c’est d’être à la hauteur face au jury.
Joseph Awono, Etudiant en Communication des Organisations
« Les difficultés financières m’ont compliqué la tâche »
Personnellement, j’ai ressenti un véritable tourbillon d’émotions. Les difficultés financières m’ont compliqué la tâche, rendant l’impression de mes travaux compliquées. Comme plusieurs de mes camarades, j’ai dû jongler entre les contraintes économiques et l’exigence académique, ce qui a accentué mon anxiété. Cependant, j’ai ressenti un immense soulagement lorsque j’ai appris que la date limite était prolongée jusqu’au lundi 09 décembre. Cette annonce m’a permis de finaliser mon travail dans de meilleures conditions, atténuant ainsi mon stress. Ce moment m’a rappelé l’importance du soutien et de la solidarité au sein de notre communauté estudiantine.
Krystal Mvogo, Etudiante en journalisme
« J’ai pu déposer mes travaux à temps »
J’ai déposé mes travaux à la veille, ce qui fait que, je n’ai pas eu de problème particulier. Je me suis arrangée à déposer mes travaux avant la date limite, pour éviter la pression de la dernière minute comme mes camarades, qui ont déposé vendredi. Cependant, le seul problème que j’ai rencontré, c’est que j’avais oublié ma fiche d’évaluation à la maison, du coup ça m’a un peu perturbée. Lorsque que je suis arrivée à la scolarité, on m’a fait comprendre que je n’avais rien à craindre, car je pouvais venir compléter mon travail le lendemain. Ce qui fait que vendredi, chose que j’ai faite. J’ai déposé mes travaux à temps.