La deuxième phase de ce projet visant à explorer l’histoire de l’université de Yaoundé I a eu lieu le vendredi 22 novembre 2024 au nouveau bloc pédagogique de l’Université de Yaoundé I, avec une exposition thématique qui a rassemblé plusieurs étudiants.
Reconnecter les étudiants de l’Université de Yaoundé I à l’histoire de leur université est l’idée qui a poussé les organisateurs du projet « La vie créative des universités africaines », communément appelé AFRIUNI, d’organiser vendredi dernier, une exposition sur le thème « Ngoa-Ekele : Hier et Aujourd’hui » dans la cour du bâtiment du nouveau bloc pédagogique de la Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines (FALSH).
Financé par l’ERC en collaboration avec l’Université de Bristol, cette exposition a regroupé dans un premier temps, des projections audiovisuelles mettant en exergue non seulement l’histoire de cette institution dès son ouverture en 1993 comme première université du pays jusqu’à nos jours. C’était également l’occasion de présenter deux autres réalisations vidéo des étudiants montrant le brassage culturel qui anime au quotidien et au fil des années la vie dans cette université mère.
Dans un second temps, au sortir de cette séance de visionnage, le public composé en majorité des étudiants et autres personnes d’horizons divers ont pu visiter une exposition symbole phare de la deuxième phase du projet AFRIUNI.
Cet étalage artistique à ciel ouvert a tenté le temps de quelques heures d’horloge de raconter une histoire chronologique de l’Université de Yaoundé I depuis sa création jusqu’à nos jours, de retracer l’impact de cette institution et de favoriser une meilleure compréhension et appréciation des rôles joués par ce lieu du savoir dans le façonnement de la communauté universitaire et de la nation dans son ensemble.
À travers des œuvres artistiques exposées par les étudiants actuels de la FALSH, les organisateurs ont ainsi célébré près de six décennies de l’Université de Yaoundé I (UNIYAOI). A titre de rappel, en début d’année, ce projet financé par l’ERC intitulé « La vie créative des universités africaines a engagé quinze co-chercheurs de l’Université de Yaoundé 1 dans un cours de recherche-action participative qui visait à explorer en collaboration, les représentations culturelles et les expériences vécues de la vie universitaire à l’Université de Yaoundé I.
Quelques mois plus tard, l’art commémorant l’histoire et reflétant la vie universitaire produit par les étudiants co-chercheurs à la suite de leur implication dans le projet AFRIUNI a donc été présenté au public.
RÉACTIONS
Vianey NKADA, étudiant
« C’est une pure merveille »
Le projet AFRIUNI, réalisé par Tatapong Beyala, est une pure merveille. J’ai eu l’opportunité de participer en tant qu’assistant réalisateur et acteur. Au fond je ne savais pas de quoi il s’agissait mais après avoir vu le film, j’ai vraiment apprécié. Cette œuvre audiovisuelle que nous avons visionné aborde de nombreux faits et inconvénients liés à l’évolution dans le temps de l’université, tels que l’inaccessibilité des toilettes et d’autres découvertes. J’ai également appris les circonstances de l’inauguration officielle de l’université de Yaoundé 1.
Ornéla KAMDEM, étudiante à la FALSH
« Cette exposition m’a permis de savoir d’où l’université vient »
L’événement est exceptionnel car il nous a permis de comprendre l’évolution de l’université au fil du temps. J’ai appris à travers les explications des exposants que les études étaient gratuites auparavant, alors qu’aujourd’hui, elles sont devenues payantes. Par ailleurs, j’ai également été marqué les explications des motifs présents sur le logo de l’Université de Yaoundé I. Ces motifs représentent un brassage culturel, symbolisant ainsi la diversité et l’ouverture qui caractérisent notre institution.
Fadi, exposante et étudiante à IFORD
« A travers l’art, nous avons présenté l’histoire de l’université aux visiteurs »
C’est un projet d’art de récupération qui vise à transformer des déchets recyclés en matériaux précieux. A travers ces œuvres d’arts, nous avons présenté aux étudiants et visiteurs comment l’Université était avant et comment elle est aujourd’hui. Ça nous a également permis de mettre en lumière la créativité des étudiants et leur capacité à représenter l’histoire de leur Université.