L’odyssée du Président Paul BIYA avec les jeunes a commencé en 1982 et se poursuit 42 ans après, contre vents et marées. La jeunesse camerounaise toute entière, « fer de lance de la nation », dit merci pour les actes du Chef de l’État en sa faveur et en milite pour encore plus.
Chaque 6 novembre, le Cameroun célèbre avec faste et solennité l’accession du Chef de l’État Paul Biya à la magistrature suprême. Le 6 novembre 1982, à la suite de la démission du président de la République d’alors, Ahmadou Ahidjo, le jeune Premier ministre, Paul Biya, successeur constitutionnel, hérite du fauteuil présidentiel. À l’Assemblée nationale où il prête serment, il est sous les vivats d’une foule jeune qui rêve d’une ère nouvelle.
Passée l’euphorie de la prestation de serment, le nouveau président dévoile sa vision politique dans laquelle la jeunesse occupe une place primordiale. En 42 ans, le système universitaire camerounais a vécu une profonde transformation. L’une des avancées majeures a été la révolution de la cartographie universitaire, passant d’une seule université d’État à 11 universités d’État réparties à travers le pays. Le secteur privé n’est pas en reste avec un nombre croissant d’universités privées, qui comptent aujourd’hui près de 580 établissements.
Le renouveau de la gouvernance universitaire a également été marqué par des réformes essentielles, notamment l’introduction de l’assurance qualité, la professionnalisation des formations et l’employabilité des diplômés, tout en répondant aux exigences des marchés du travail. La numérisation a été un autre axe clé, avec la distribution de près de 500 000 ordinateurs aux étudiants et la création de centres de développement numérique dans les universités. L’université-entreprise est devenue une priorité avec la création du statut national de l’étudiant entrepreneur en 2023. Cette loi vise à transformer les universités en technopoles d’innovation, offrant des incubateurs et des formations pour aider les étudiants à concrétiser leurs projets entrepreneuriaux. Le soutien à la recherche scientifique a aussi été renforcé, avec des primes pour encourager les chercheurs.
Il reste encore à faire
Malgré ces avancées, les défis à relever dans le secteur éducatif au Cameroun sont légion. L’État, étant le principal pourvoyeur d’emploi, est saturé et ne peut plus recruter les diplômés. Les universités naissent dans les dix régions du pays et continuent année après année de déverser des nouveaux titulaires de diplômes sur le marché de l’emploi, alors que les débouchés sont rares. Le diplôme a perdu de sa valeur et ne garantit plus l’accès à une activité lucrative. La politique de démocratisation de l’éducation, inspirée par la théorie du capital humain, a généralisé le diplôme, mais également déqualifié ses titulaires. Des choses ont été faites, mais beaucoup reste encore à faire.