Le département des lettres bilingues de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université de Maroua a organisé sa journée d’étude pour le compte de l’année académique 2024/2025, le mercredi 30 octobre 2024.
Pour amorcer avec efficience sa rentrée académique de la meilleure des façons, le département des lettres bilingues de la faculté des lettres et sciences humaines de l’Université de Maroua a lancé sa 5ème journée d’études. D’après les informations recueillies chez nos confrères de Baromètre Infos TV, les activités scientifiques se sont déroulées au pôle professionnel de ladite faculté. Durant des heures, les communications qui ont sous-tendu les débats ont gravité autour de la thématique : « Pratique, défis et opportunités en Afrique Centrale et dans le Bassin du Lac Tchad ». Et pour mieux édifier les étudiants présents pour la circonstance sur ce thème fort évocateur, ce n’est pas moins de 22 communications au total qui ont animé les échanges riches et porteurs de messages. Un moment significatif qui a surtout servi de support d’apprentissage et d’opportunités en faveur des étudiants de cette faculté. « Cette journée nous a permis d’élargir nos perspectives tout en nous présentant les opportunités et les défis qui nous attendent sur le marché du travail », a expliqué, Noura, étudiante.
Autre point évoqué lors de ce banquet intellectuel, des échanges sur le métier de traducteur et d’interprète. Un métier à en devenir qui occupe sans aucun doute, une place de choix dans un monde de plus en plus globalisé et où la communication interculturelle est déterminante. D’où la nécessité de concerner les étudiants. « Lors de cette 5e journée d’étude, les enseignements ont porté sur les pratiques, les défis de la traduction et de l’interprétation dans la zone du bassin du lac Tchad. Et il était question pour nous de nous appesantir sur cette double profession, la traduction et l’interprète. », a indiqué le Pr Pauline Ebehedi King, chef de département de la faculté des Lettres bilingues des Arts et Sciences Humaines de l’Université de Maroua. Une belle initiative qui a trouvé un écho favorable auprès des principaux concernés.
« Cette journée est importante pour nous parce que nous aspirons à être des traducteurs dans l’avenir et je pense que cela nous aidera également à trouver des opportunités de travail car le traducteur c’est d’abord le serviteur de quelqu’un », développe Mohamadou, étudiant. Au sortir de cette journée d’étude, les organisateurs espèrent bien que les fruits de cette journée d’études vont tenir la promesse des fleurs. « Nous aurons bientôt les premiers fruits de cette formation. Il était important que nous organisions cet échange avec les étudiants pour les intéresser à ce métier noble. », a souligné le Pr Pauline Ebehedi King.