Dans le cadre du lancement de l’exposition « Il était une fois… la naissance du Staat Kamerun 1884-1914 », doual’art et le Goethe-Institut ont organisé une conférence de presse le lundi 28 octobre 2024 à l’esplanade du Musée National du Cameroun.
Animée par Armand Abanda Maye, Conseiller Technique n°1 au ministère des Arts et de la Culture, cette conférence de presse a permis de donner au public présent plus d’informations sur cette exposition qui s’annonce déjà comme étant un événement majeur dans l’art au Cameroun, mais davantage entre la République Fédérale d’Allemagne et le Cameroun, une coopération fructueuse.
L’exposition « Il était une fois… la naissance du Staat Kamerun 1884-1914 », initiée par le Musée National du Cameroun, doual’art et le Goethe-Institut en collaboration étroite avec le MARKK de Hambourg, avec le soutien du Ministère des Affaires Étrangères d’Allemagne, ouvre pour la première fois un dialogue entre les faits historiques, les objets traditionnels et l’art contemporain qui abordent la période de la « violente » intrusion de l’Allemagne impériale sur le territoire du Cameroun.
L’objectif clairement affiché de cette exposition, qui aura lieu du 30 octobre 2024 au 28 février 2025, est de mêler les démarches documentaires et artistiques dans une présentation rigoureuse tout en mettant l’accent sur une expérience sensorielle de l’espace du musée national.
Et pour diversifier les avis lors de cette conférence de presse, le panel était constitué de Son Excellence Dr. Corrina Fricke, Ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne, du Pr Hugues Heumen, Directeur du Musée National, la princesse Marilyne Douala Manga Bell, Directrice de Doual’art, et de Thekla Worch Ambarra, Directrice du Goethe-Institut.
A partir de perspectives très diverses, tour à tour, ils ont examiné les nouvelles règles et nouveaux codes introduits sous l’administration coloniale allemande, lesquels ont durablement marqué le tissu social, culturel et économique du Cameroun jusqu’à ce jour. D’après Thekla Worch Ambarra, Directrice du Goethe-Institut, « Cette exposition mettra en lumière les changements, notamment sous l’angle de leur signification pour les sociétés camerounaises et sous l’aspect du pouvoir. »
Basé sur l’exigence de développer une compréhension commune de l’histoire camerounaise, le projet veut aussi inviter à un large débat public qui, outre l’exposition, s’appuiera sur des ateliers participatifs destinés à différents groupes cibles et tranches d’âge.
À l’issue de cette conférence de presse, le public a assisté à une visite guidée du Musée National décoré aux couleurs de l’exposition.