La ville aux 7 collines, actuellement au cœur de l’effervescence cinématographique africaine, accueille le Festival Écrans Noirs, qui a débuté samedi dernier au Palais des Congrès. Cet événement prestigieux s’est ouvert sous la présidence du Ministre des Arts et de la Culture, Pierre Ismaël Bidoung Nkpwatt, soulignant l’importance croissante du cinéma sur le continent.
Un des temps forts du festival est le colloque international, qui a débuté hier au 6e étage de la Direction centrale radio de la CRTV. Ce séminaire, organisé par le Cerdotola en partenariat avec l’Acirec, aborde un thème d’actualité : “Les créativités artistiques et cinématographiques africaines face aux défis de l’IA”. Ce débat crucial se poursuivra aujourd’hui, attirant des experts et des passionnés de divers horizons.
Les festivaliers peuvent également participer à une multitude d’activités enrichissantes. Des projections de films sont programmées à l’Institut Français du Cameroun, tandis que des séances en plein air se déroulent au village du Festival, situé au musée national. Le programme inclut également des master classes animées par des membres du jury, des conférences captivantes, des animations ludiques et des compétitions musicales inter-collèges, offrant un cadre dynamique pour les échanges et les découvertes.
Un événement très attendu est le concours Miss Écrans Noirs, qui se tiendra le 25 octobre à la salle des Convivialités du Musée national. De plus, un hommage à Alphonse Béni est prévu ce soir à l’IFC, rendant hommage à cette figure emblématique du cinéma africain.
Les jours suivants s’annoncent tout aussi passionnants. Le film “L’Afrique, berceau de l’humanité et des civilisations” sera projeté demain, suivi d’un cabaret, d’une conférence, et d’un master class dirigé par Alima Gadji jeudi. Ces activités visent à inspirer et à promouvoir la richesse du cinéma africain.
Le Festival Écrans Noirs s’affirme ainsi comme une plateforme incontournable pour la promotion et la valorisation du cinéma africain, rassemblant artistes, professionnels et amateurs autour d’une passion commune. Cette célébration du septième art en Afrique contribue non seulement à l’épanouissement de la culture locale, mais également à la reconnaissance internationale du talent africain dans le domaine du cinéma.