Le chiffre a été arrêté le 23 août 2022 au cours de la session du conseil d’administration tenue au rectorat de l’institution universitaire.
Par la rédaction
L’université de Bertoua fait partie des universités dont le chef de l’Etat a annoncé la création lors de son allocution du 31 décembre 2021. Passant des paroles à l’acte, il a permis à l’institution de commencer à sortir de terre. Il y a d’abord eu la nomination du recteur en la personne du Pr Rémy Magloire Dieudonné Etoua et du président du conseil d’administration, Bernard Wongolo.
Et pour d’avantage concrétiser la mise sur pied de l’institution universitaire, son conseil d’administration s’est réuni le 23 août dernier. A l’issue de cette session, un montant de 2,440 milliards de F a été voté pour la période de juillet à décembre 2022, un budget assorti d’un programme de performance sur la même période.
Ce montant, selon le recteur de l’établissement, permettra d’avancer à grands pas avec la réalisation des projets en cours, “les défis sont nombreux. Ils sont de nature infrastructurelle, académique, voire réglementaire. Grâce à la foi, à la détermination de tout le conseil d’administration, la mission qui nous a été confiée sera menée à bien”.
Par ailleurs, l’enveloppe budgétaire sera aussi académique, « l’Université de Bertoua est résolument en marche. Nos actions doivent contribuer à le faire rayonner à l’échelle nationale, sous-régionale et internationale par la qualité de ses infrastructures, qui doivent répondre aux normes et standards internationaux ; la qualité de son offre de formation qui doit viser des accréditations internationales et répondre aux urgence de la question de l’adéquation formation-emploi ; la qualité de sa production scientifique et heuristique qui doit avoir une visibilité et un rayonnement international pour permettre à notre jeune et futuriste université, d’être proche des classements à moyen terme des meilleures universités en termes de rechercher.
Pour mener à bien nos actions, nous devons avoir comme seule boussole le triptyque assurance qualité-professionnalisation des enseignements et employabilité des diplômes », informe le Pr Magloire Dieudonné Etoua.