Un élève de la classe de première F3 au lycée technique d’Ambam s’est fait opéré le 13 septembre 2022 à l’hôpital régional d’Ebolowa suite à un coup de pied de son enseignant.
Les violences ne sortent pas des campus scolaires. Une séance de conseils a viré à une altercation entre un conseiller et un élève au Lycée technique d’Ambam dans la région du Sud. C’était le mardi 13 septembre 2022.
Alors que M. Aimé Valère Epole dispense les conseils aux élèves dans une classe de première F3, l’ambiance surchauffe. Une altercation s’en suit entre l’enseignant et l’apprenant de 17 ans, répondant au nom de Ulrich Ngane Ateba. Des coups du pédagogue infligés à ce dernier le plonge dans un état de choc, peut-on lire chez nos confrères de journal du Cameroun.
Transporté à l’hôpital régional d’Ebolowa, la victime subira une opération. Les professionnels de la santé déclarent qu’il est arrivé en état de choc. Ayant eu un choc dans le flanc gauche, il présentait une rate rompue. Ce qui a nécessité une opération pour le mettre hors de danger. Jusqu’aux dernières nouvelles, le jeune garçon était interné à l’hôpital.
Suite à l’annonce de la nouvelle faisant état de la survenue d’actes de violence en milieu scolaire, le ministre des Enseignements secondaires s’est rendu sur les lieux. Pauline Nalova Lyonga après avoir pris connaissances des circonstances et des contours de l’acte, a réitéré sa position.
Pour elle, l’enseignant qui est pédagogue ne devrait en aucun cas être à l’origine du malheur d’un élève ou des violences en milieu scolaire. Son rôle est d’encadrer les apprenants et de les protéger.
Les violences en milieu scolaire constituent un phénomène profond au Cameroun. L’acte du lycée technique d’Ambam l’un des premiers graves de l’année scolaire 2022-2023 vient ressusciter le débat. Après deux semaines de cours, plusieurs autres actes mineurs sont enregistrés en ville comme en campagne.
L’année dernière, l’on se souvient encore de l’altercation entre une élève et son enseignante au lycée bilingue de Nkol-Eton. Au complexe scolaire Yona, un élève a poignardé son principal le 6 avril 2022. Malgré les initiatives privées et publiques pour circonscrire cette violence en milieu scolaire, le phénomène persiste.